L’argument éclaté de Suno : pourquoi “l’IA, c’est plus fun que l’instrument” est une insulte à la musique
- Sebastien Husson
- 24 sept.
- 2 min de lecture
« Passer des heures sur un instrument, c’est moins fun que de composer directement avec une IA. »Voilà la sortie lunaire du fondateur de Suno. Et là, désolé, mais ça coince.
Parce que cet argument, c’est tout simplement une gifle à tous ceux qui aiment, travaillent et vivent la musique.C’est aussi le reflet d’une vision biaisée, souvent portée par :
des apprentis musiciens traumatisés par le conservatoire,
ou par ceux qui n’ont jamais approché un instrument autrement qu’en spectateur.
Réduire la pratique musicale à une corvée, c’est ne rien comprendre à ce qui fait sa beauté : la lente construction, les petites victoires, les grooves imparfaits qui finissent par sonner, la sueur qui devient musique.
👉 Florent Garcia a très bien démonté ces propos dans une vidéo que je vous recommande vivement :
02:40 La musique c’est Fortnite
07:20 Les aveux de vol et les procès
10:15 L’amour de la musique
14:00 L’usage voulu de Suno
15:40 Suno et le romantisme
17:00 Sociologie du musicien
20:00 Ça a déjà commencé
Jouer, c’est déjà “fun”, surtout sans IA
Bien sûr, cliquer sur un bouton et obtenir un morceau « prêt à l’emploi » peut donner un petit frisson immédiat. Mais ça n’a rien à voir avec le plaisir durable de faire sonner une ligne de basse, de sentir ton groove coller à une batterie, de créer une émotion qui vient de toi.
Là est la vraie différence : l’IA amuse, mais la musique transforme.
La mission Bassistik
Chez Bassistik, on ne défend pas un solfège aride ou des règles poussiéreuses. On défend un apprentissage vivant, où le plaisir et la curiosité passent avant la contrainte.Parce que la musique, ce n’est pas un examen à réussir, c’est un langage à habiter.
La vulgarisation musicale version Bassistik, c’est ça : rendre l’apprentissage motivant, clair, et fun pour de vrai. Pas avec des algorithmes recyclés, mais avec des doigts, des oreilles, et une vraie histoire derrière chaque note.
Conclusion
Les musiciens n’ont pas peur des machines. Mais quand on prétend qu’elles rendent la musique « plus fun » en effaçant tout ce qui fait son essence, là, oui, ça révolte.
La musique n’est pas un bouton à cliquer.C’est une quête, un terrain de jeu, un espace de liberté. Et c’est ça qui la rend unique.



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